Loin d'un évangile de compromission, Jésus nous conduit à accepter non pas la norme humaine concernant la sainteté mais celle de Dieu, qui se révèle dans Sa Parole comme le Dieu Trois fois Saint au prophète Esaïe (chap.6) qui se voit convaincu de péché, de justice et de jugement et voit la nécessité de l'expiation de son péché. Les pincettes retirées par le Séraphin sur l'autel nous oriente vers un sacrifice nécessaire ici préfiguré, celui de Jésus-Christ, l'Agneau sans tache.

Deux éléments nous permettent d'être à notre tour purifiés : le sang de Jésus et la foi dans son oeuvre ou obéissance de la foi. L'efficace de son sang ne fonctionne pas dans la compromission avec le péché, l'entretien du péché mais si nous marchons dans la lumière (1 Jean 1.7) pour non seulement être pardonné (sans quoi c'est le cycle infernal des recommencements dans le péché qui nous éloigne de la crainte véritable de Dieu) mais aussi être purifié (débarrassé, libéré de ce qui nous asservissait).

Le sang de la croix est la plus grande puissance de l'univers !

Pureté et adoration allant de pair, nous sommes incités à rechercher la sainteté et la pureté (Psaume 24), pré-requis pour entrer dans le sanctuaire. Ajoutons que dans le Ciel, n'entrera rien d'impur , de souillé car les yeux de l'Eternel sont trop purs pour voir l'iniquité. Seuls les assoiffés de vérité, de justice et de pureté habiteront la Nouvelle Jérusalem et tous ceux qui sont des vainqueurs entrés dans l'héritage acquis par le Christ à la croix du Calvaire (héritage des saints dans la lumière).

Rejetons le compromis avec le péché et notre propre volonté charnelle, prenons position pour la Parole de Dieu et vivons conformément aux évangiles dont nous nous réclamons, c'est ainsi que nous vivrons heureux.